RENCONTRES PURES
par Stefano Taddei
Nous vivons au milieu de formes qui forcent notre existence. Souvent, de telles configurations n’ont aucune raison, ce ne sont que des coutumes. Ne pas s’adapter à ce fait, c’est aller détriser ces structures, à la recherche de l’autre qui sanctifie chaque vie libre de ces contraintes non fondamentales à la vie tranquille. Gianfranco Asveri propose une recherche dans laquelle la responsabilité émotionnelle est certainement centrale. A travers des élaborations dans lesquelles les animaux prennent une apparence différente, l’auteur tente de déballer - le tout vers une vraie rupture - toute exécution esthétique compressible. Avec une recherche qui fait de la croissance ensemble l’un de ses points focaux, les œuvres naissent et deviennent presque incontrôlables. Cette magnificence de Gianfranco Asveri trouve dans un souvenir non daté sa raison d’être. Au moyen d’un substrat poétique qui s’est débarrassé de toute correspondance à la vie commune, les sujets de ces élaborations trouvent une sève imitée éternellement nouvelle. Après tout, l’auteur a réussi à trouver une sorte d’espace sacré où fomenter une vue d’ensemble particulière. Cette liberté de pensée et de typique sont certainement les victoires d’un mode personnellement exprimé parce qu’il est élevé sur l’autonomie. Il n’est pas facile un tel chemin solitaire dans le flux du forçage ordinaire, aussi parce qu’ici aucune correspondance entre la forme et le contenu ne résiste. La fantaisie règne dans de telles œuvres et c’est elle qui mène éternellement la danse des apparitions animales. Les bêtes ne sont pas fermées dans leur apparence, elles se nourrissent et sont mises en évidence comme des apparitions dans lesquelles un souffle humain, principalement infantile, peut être trouvé. Chacun aspire ou idolâtre l’innocence des enfants comme un lieu qui ne revient plus dans le monde des adultes. Une telle idée est un choix conscient de l’être. Rien n’interdit, comme le fait Gianfranco Asveri, d’être un adulte dans de nombreux domaines, mais de maintenir une vision enfantine dans son travail artistique. Nous, souvent perdus dans des conceptions matures étouffantes, ne pouvons qu’envier la pureté de ces idées.